Le camp d’été McGill en sciences informatiques accueille chaque année un contingent de jeunes du secondaire intéressés par les métiers de l’informatique. Aujourd’hui, Alexandre Bourget, évangéliste des standards du Web chez Savoir-faire Linux, y présentait les principes et avantages de l’informatique libre en compagnie de sa collègue Sevan Hanssian, ancienne étudiante et bénévole au camp.
Selon Joseph Vybihal, chargé de cours au département de sciences informatiques de l’Université McGill et directeur du camp d’été, les étudiants et les entreprises ont un commun intérêt à participer à ces activités qui préparent et motive la relève à une profession d’avenir. Pour les entreprises, il s’agit de semer l’intérêt de la relève pour les métiers de l’informatique et, aussi, pour ce qui constitue leur spécificité propre.
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La vidéo est sous-titrée en français ↗ cc ↗ English captions available Ainsi, Alexandre Bourget affirme qu’il est important que l’entreprise soit proche des gens.
« Chez SFL, on est très près de la communauté. On va héberger une activité de Montréal Python, par exemple, et donner des présentations. La compagnie investit du temps là-dessus parce qu’il s’agit de réseaux de contacts et que c’est capital du point de vue des affaires. »
Ce jour-là, la présentation d’Alexandre était centrée sur les technologies ouvertes qui sont au cœur de l’expertise de Savoir-faire Linux. Pour les futurs étudiants, croit-il, bâtir son savoir et sa carrière avec les « briques » du logiciel libre, c’est s’assurer de ne pas être lié à la technologie d’une entreprise, mais au contraire de développer un capital intellectuel dont la valeur augmente au fil des expériences, peu importe l’entreprise qui vous emploie.
Le camp d’été permet aux élèves du secondaire de découvrir la réalité et la diversité des carrières en informatique ainsi que les environnements de travail qui seront les leurs, à McGill, s’ils décident d’y étudier, et, plus tard, dans des entreprises susceptibles de les embaucher. Certes, explique Joseph Vybihal, « ces jeunes sont en 10 ou 11e année, donc ils n’arriveront pas sur le marché du travail avant au moins cinq ans. Mais cela ne veut pas dire qu’ils seront disponibles. On les recherchera. »
* Pour faire vous aussi votre part pour la relève, répondez à l’appel de TECHNOCompétences et intervenez dans les écoles! 🙂